« Le troisième argument » de Zoran Tucić , Milorad Pavić et Zoran Stefanović (info)

Roman graphique basé sur les écrits de Milorad Pavić

Scénario par Zoran Stefanović • Dessins et mise en couleur par Zoran Tucić

· « Un véritable roman graphique visuellement brillant » — Archie Goodwin

· « En ces vrais peintres: Đorđe Milović, Željko Pahek et Zoran Tucić, nous avons des créateurs contemporains d’une importance véritablement internationale. » — Paul Gravett

Cet article, description de la couverture, les biographies des auteurs et des portraits photos sont sous licence libre : Creative Commons — Attribution 3.0 Unported — CC BY 3.0 (www.creativecommons.org)

52 pages couleurs + 6 pages de carnet graphique, format 21,5 x 29,2 cm, couverture cartonnée

Prix public 16 €

ISBN : 978-2-37416-091-7

Copyright © YIL Editions 2016 - www.yil-edition.com

Présente édition en langue française : Août 2016 - Dépôt légal : Août 2016

Imprimé à Trefeuntec (Plonevez-Porzay) sur les presses YIL

http://yil-edition.com/produit/le-troisieme-argument/

Résumé

Le Troisième Argument est une BD énigmatique, peu communе même dans le contexte mondial. Elle a été créée d’après les histoires du candidat serbe au Prix Nobel, « Le premier écrivain du XXIe siècle », Milorad Pavić (1929 - 2009).

Trois histoires constituent l’ensemble qui traite de la « Question européenne » à partir des points de vue historique, anthropologique, psychologique, mystique et politique — les préjugés, les traumatismes et les mythes. Le roman d’amour cache l’histoire de la matière, les événements historiques décrivent l’abîme du temps, et le troisième argument est celui qui est décisif non seulement pour le sort de l’Europe, mais également pour celui de l’humanité et de la civilisation toute entière.

Depuis sa création en 1995, la bande dessinée a connu un grand succès auprès du public et des critiques du Sud-Est Européen (Yougoslavie, Chypre) où elle a remporté tous les principaux prix nationaux. Ensuite, elle fut présentée au public mondial via les Etats-Unis d’Amérique et le magazine Heavy Metal (1998-2000). Ceci est sa première publication française.

***

La BD a été réalisée par le dessinateur Zoran Tucić et le scénariste Zoran Stefanovic d’après les motifs des écrits de Milorad Pavić, ses histoires « Le service à thé Wedgwood », « Les chevaux de Saint-Marc ou Le Roman de Troie » et « Le troisième argument », ainsi que ses poèmes « Le jeu d’échecs avec des chiffres mexicains » et « Le Roman de Troie ».

Ont participé : Jasmina Ignjatović, costumographe (costumes de dames dans la première histoire) ; le peintre et sculpteur Jasna Nikolić (figures - concepts) ; le photographe d’art Milinko Stefanović ; les traducteurs du serbe en français : Gorica Todosijević, Jean Descat et Dragan Lazarević (la bande dessinée), et Maja Stefanović (appendice).

Illustrations de l’annexe : Dragan Tanasijević (portrait de Pavić) ; Milinko Stefanović (portraits de Tucić et de Stefanović) ; dessins, croquis et plans architecturaux Z. Tucić ; Wikipédia, l’encyclopédie libre (Chevaux de Saint-Marc, CC 3.0).

Les auteurs remercient l’écrivain et le gestionnaire de l’héritage de Milorad Pavić, Jasmina Mihajlović ; rédacteurs en Serbie Dragan Savić, Aleksandar Dramićanin et Vuk Marković ; archéologues Vladimir Leković et Svetozar Stanković ; consultant pour les automobiles de collection Vojka Maslačak, rédacteur technique Nenad Petrović, et à écrivain Slobodan Škerović.

Design graphique : Rade Tovladijac

Coordinateur et superviseur : Dragan de Lazare

Rédacteur en chef de l’édition française : Laurent Quatre

Roman graphique « Le troisième argument » © Zoran Tucić et Zoran Stefanović • Pour cette éditi on © Y.I.L. Editions, Le Juch (www.yil-edition.com) • Histoires et poèmes originaux de Pavić © Jasmina Mihajlović / L’Héritage de Milorad Pavić, Belgrade (www.khazars.com) • Autres travaux © Auteurs et propriétaires de droits d’auteur individuels. • Les images d’œuvres d’art et les citations sont autorisées pour une utilisation académique et équitable. • Description de la couverture, les biographies des auteurs et des portraits photos sont sous licence libre : Creative Commons — Attribution 3.0 Unported — CC BY 3.0 (www.creativecommons.org)

Annexe

« Il savait que la littérature est coopération, il savait qu’un bon lecteur est plus rare qu’un bon écrivain et il essayait d’attirer l’ attention ; c’est la raison pour laquelle il savait qu’une littérature ennuyeuse ne peut pas être une bonne littérature et il n’hésitait pas à accepter les formes dites triviales. » — Milorad Pavić (« Départ de Borges », Politika, Belgrade, le 21 Juin 1986)

· « J’essaye de changer la façon de lire un roman en augmentant le rôle et la responsabilité du lecteur dans la création de l’œuvre. J’ai transféré sur eux la décision et le choix de l’intrigue, ainsi que son dénouement, où la lecture commence, où elle se termine, la décision du destin des personnages principaux, même. Mais pour changer cette façon de lire, j’ai du, comme je l’ai déjà dit, changer la façon d’écrire également. » — Milorad Pavić

· « Les puits de significations offerts dans l’œuvre de Pavić, sont perceptibles en fonction des connaissances du lecteur, son instruction, son imaginaire, sa capacité de déduire, son irrationalité. Ainsi, dans cette prose, le lecteur s’intronise de suite comme un participant à part égale dans l’œuvre, comme un analyseur et créateur de nouveaux mondes qui s’offrent à lui par « déverrouillage » de couches et de significations. Trame amusante et intrigue intéressante sont offerts au lecteur comme une provocation mais aussi compensation pour l’investissement dans l’effort de recherche du sens. » — Jasmina Mihajlović (Histoire d’âme et du corps. Couches et significations dans la prose de Milorad Pavić, Belgrade, 1992.)

· «Durant la recherche préparatoire pour la bande dessinée, nous avons découvert que le célèbre producteur de céramique et combattant contre l’esclavagisme Josiah Wedgwood (1730-1795) était le grand-père de Charles Darwin. À notre avis, il n’y a aucun doute que Pavić a consciemment placé dans son histoire cette porcelaine particulière, et non une autre.» — Zoran Stefanović (1994.)

· « La possibilité d’un épilogue ambivalent a été établi: en fonction du fait que le lecteur soit une femme ou un homme dépend le destin de l’ Empire. Le lecteur a obtenu, dans cette histoire de Pavić, la puissance de Dieu, une puissance beaucoup plus grande qu’ont les personnes clés d’Est et d’ Ouest. Derrière ce jeu radical et ironique, qui permet ce double épilogue, est suggérée la position de l’ homme contemporain face aux questions du destin de ce monde, qui n’est pas uniquement une question d’Est et d’ Ouest, mais également une question de survie de l’Homme. Sur une telle question, on ne peut vivre que par l’ironie ambivalente et le jeu créatif. » — Jovan Delić (Le Prisme Khazar, Belgrade, 1991)

· « Selon certains chroniqueurs de l’antiquité, le premier rendu artistique de la conquête de Troie a été chantée par les Phrygiens, population préhelléniques d’origine pélasgique, qui a migré du Balkan central en Anatolie. Milan Budimir, célèbre philologue classique, remarque que Homer connaissait très certainement une autre langue que le grec ancien (Ovide lui attribue la nationalité Péonienne). Dans tous les cas, il est révélateur que, dans cette rencontre sanglante de l’Asie et de l’Europe sous les murs de Troie, combattaient presque uniquement des tribus Balkaniques - des deux côtés. » — Zoran Stefanović (1994.)

· « Sur la planche égyptienne de la seconde histoire, à côté des pyramides de Gizeh bien connues, est représentée, de façon discrète, un édifice imposant qui n’existe pas en réalité. Il s’agit du colossal et brillant projet architectural pour le Nouveau Musée égyptien réalisé par l’architecte Zoran Tucić. » — Zoran Stefanović (1994.)

· « Travailler sur des adaptations est en réalité le domptage des démon des autres. » — Zoran Stefanović (1994.)

Accueil critique

· « La froideur des couleurs est en accord avec les personnages éthéreux, qui ne sont plus que des symboles rythmés par le récit. » — Aleksandar Žikić

· « Un véritable roman graphique visuellement brillant. » — Archie Goodwin

· « Un travail mûr, valable qui présente deux auteurs de talent pour lesquels l’essence du langage de la bande dessinée n’a aucun secret. » — Ilija Bakić

· « Les détails du mystère de cette réalisation intéressante attendent que chaque lecteur les découvre, un par un, comme dans un jeu de plateau où l’on doit lancer les dés dans le but d’arriver à un certain endroit. » — Marko Fančović

· « La meilleure adaptation d’une œuvre littéraire de l’histoire de la bande dessinée serbe. » — Vasa Pavković

· « Faite à la recette de trois couleurs — blanc, rouge et bleu, les histoires elles-mêmes offrent une interprétation de leur propre spectre, qui, par opposition aux phrases des penseurs européens, illuminés et rationnels sur « la liberté, l’égalité et la fraternité», divergent vers les éternelles catégories Balkaniques d’avenir, de présent et de passé. » — Jelena Tasić

· « Le service à thé Wedgwood est une quête mythologique de sens, racontée avec un langage visuel riche et au suspense narratif strict. La simulation transcende la réalité la comprimant entièrement dans un symbolisme décoratif. Je n’ai vu cette émanation intérieure que chez Kurosawa, dans ces Dodes’kaden et Rêves. » — Slobodan Škerović

· « Un arret de programme survient et une avalanche d’enthousiasme jaillit en vous (...) Ces histoires se terminent, mais elles laissent une multitude de questions sans réponse. Quel est ce monde où l’on vit? » — Aleksandar Mićić

· « En ces vrais peintres: Đorđe Milović, Željko Pahek et Zoran Tucić, nous avons des créateurs contemporains d’une importance véritablement internationale. » — Paul Gravett

· « Les auteurs ont, d’une manière très précise, touché l’esprit, l’essence enchevêtré puis démêlé du style onirique qui a attiré tant de lecteurs à la prose du Pavić. (...) La civilisation byzantine est omniprésente dans Le troisième argument, et cela est tout à son honneur. » — Pavle Zelić

· « Tout constitue un ensemble qui examine la Question des Balkans et les relations de cette région avec l’Europe, en tenant compte de l’ historique, l’anthropologique, la psychologique, mystique et des points de vue politiques, et cela, au moyens et formes subtiles et délicates tels que métaphores, préjugés, mythes, traumatismes, expériences concrètes... » — Slobodan Ivkov

· « La bande dessinée sensuelle Le service à thé Wedgwood du duo Tucić et Stefanović, attire par ses couleurs et sa technique d’exécution. Il est facile de s’immerger dans cette merveilleuse histoire (...) La narration fluide nous emmène à travers d’ incroyables volte-faces d’amour, décrivant tentatives et défaites héroïquement assumées — ainsi qu’une fin inattendue, révélant un côté du récit complètement singulier. Si au moins des bandes dessinées de ce genre pouvaient être créés en Pologne ... » — Artur Dlugosz, Pologne

« Dans le tiroir il y a un manuscrit enroulé en tube et inséré dans une page arrachée d’une BD. La bande dessinée représente un taureau qui mousse de la bouche. Sur son dos un garçon et une fille face à face. La bédé est en anglais et a pour titre Third argument. » — Milorad Pavić (La Boîte à écriture, roman, 1999)

Biographies

Zoran Tucić

Créateur de bande dessinée, artiste visuel et architecte.

Né en 1961 à Šabac, en Serbie. Diplômé de la Faculté d’architecture de Belgrade avec le projet « Nouveau Musée égyptien de Gizeh, Le Caire ».

En 1981, avec Vujadin Radovanović, Saša Živković et Rade Tovladijac, il est le fondateur du groupe artistique Bauhaus 7 à Belgrade.

Bandes dessinées publiés dans les pays de l’ex-Yougoslavie, en Allemagne, aux États-Unis, aux Pays-Bas, Chypre, en Italie, etc.

L’un des fondateurs de l’Association des Artistes Bandes dessinées de Serbie (USUS) en 2010 et son premier président jusqu’en 2015.

Bandes dessinées importantes: « Vorloh », d’après un scénario de Ljuan Koka, Aleksandar Timotijević et Z. Tucić; « Chaînes de rêves de puissance », d’après un scénario de Ljuan Koka; « Le troisième argument » d’après la prose de Milorad Pavić et le scénario de Zoran Stefanović, et « Adam Wild », d’après le scénario de Gianfranco Manfredi.

Milorad Pavić

« Le premier écrivain du XXIe siècle », prosateur, poète et historien de la littérature serbe du XVIIe — XIXe siècle, expert en baroque et symbolisme, traducteur de Pouchkine et de Byron, professeur d’université. Né à Belgrade en 1929, où il est décédé en 2009.

Membre régulier de l’ Académie serbe des sciences et des arts depuis 1991, membre de la Société européenne de culture et du PEN serbe.

Connu comme auteur de prose interactive, non-linéaire (romans, nouvelles, pièces de théâtre). M. Pavić est l’ un des écrivains contemporains les plus lus des Balkans, traduits en 36 langues en plus de 300 éditions.

Les experts d’Europe, des Etats-Unis, d’Israël et du Brésil, ont nominé Milorad Pavić pour le Prix Nobel de littérature.

Sa femme était Jasmina Mihajlović, écrivain et critique littéraire. (« Ils ne cesseront jamais cesser de s’aimer. Ceci est une histoire de vie littéraire avec une fin heureuse. »)

Zoran Stefanović

Ecrivain et activiste de culture internationale.

Né en 1969 à Loznica, en Serbie. Diplômé de dramaturgie et de scénario à la Faculté des arts dramatiques de Belgrade. Une majeure partie de son œuvre artistique est consacré à la fantastique — au théâtre (« Orphée slave », « La légende de l’œuf cosmique »), dans la bande dessinée, la prose et des films. L’autre partie de son œuvre est de nature documentaire.

Ses pièces de théâtre, sa prose et ses romans graphiques sont traduits dans une douzaine de langues européennes.

Il était le principal fondateur de plusieurs réseaux et communautés culturelles internationales dans le domaine de l’édition, de la numérisation, de la lexicographie et de la pop-culture. •
На Растку објављено: 2016-08-19
Датум последње измене: 2016-08-26 23:36:26
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